Osservatorio delle libertà ed istituzioni religiose

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Osservatorio delle Libertà ed Istituzioni Religiose

Sentenza 06 agosto 2004, n.15241

In tema di separazione personale tra coniugi, il mutamento di fede
religiosa – e la conseguente partecipazione alle pratiche collettive
del nuovo culto -, connettendosi all’esercizio dei diritti garantiti
dall’art.19 della Costituzione, non puo’, di per se’ solo,
considerarsi come ragione di addebito della separazione, a meno che
non vengano superati i limiti di compatibilita’ con i concorrenti
doveri di coniuge e di genitore fissati dagli artt.143, 147 c.c.,
determinandosi, per l’effetto, una situazione di improseguibilita’
della convivenza o di grave pregiudizio della prole. Nel caso di
specie, la scelta di appartenenza ad una confessione religiosa tale da
determinare l’allontanamento dalla casa coniugale e la rinuncia alla
convivenza non puo’ rientrare nell’ambito dell’esercizio di un diritto
costituzionalmente garantito onde escludere l’addebitabilita’ della
separazione.

Sentenza 27 giugno 1994

La legge statale che istituisce un distretto scolastico destinato
esclusivamente agli allievi portatori di handicap appartenenti ad una
setta religiosa, poiché comporta una delega dei poteri autoritativi
dello stato concessa esclusivamente sulla base di motivazioni di
ordine religioso, realizza un ingiusto vantaggio a favore di una
particolare confessione, facendo così venire meno il rispetto del
principio di neutralità imposto dalla Costituzione Federale.

Sentenza 01 luglio 1997, n.61/1996/680/870

SOMMAIRE

I. OBJET DU LITIGE
Devant la Cour, outre l’article 9 de la Convention, le requérant
invoque l’article 6. Ce dernier grief sort du cadre de l’affaire tel
que l’a délimité la décision de la Commission sur la recevabilité.

II. ARTICLE 9 DE LA CONVENTION

A. Exception préliminaire du Gouvernement: Moyen déduit de
l’incompétence ratione materiae non formulé et motivé par écrit
devant la Cour (article 48 § 1 du règlement A) – non-lieu à examen.
Moyen tiré du non-épuisement des voies de recours internes –
maintenu dans le mémoire à la Cour – décision litigieuse échappait
à un contrôle judiciaire.
Conclusion : rejet (unanimité).

B. Bien-fondé du grief:
L’article 9 énumère diverses formes que peut prendre la
manifestation d’une religion ou d’une conviction, à savoir le culte,
l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement de rites –
néanmoins, il ne protège pas n’importe quel acte motivé ou inspiré
par une religion ou une conviction – du reste, un individu peut, dans
l’exercice de sa liberté de manifester sa religion, avoir à tenir
compte de sa situation particulière. Le système de discipline
militaire implique, par nature, la possibilité d’apporter à certains
droits et libertés des membres des forces armées des limitations
pouvant être imposées aux civils. En l’espèce, le requérant a pu
s’acquitter des obligations qui constituent les formes habituelles par
lesquelles un musulman pratique sa religion – l’arrêté du Conseil
supérieur militaire décidant de la mise à la retraite d’office du
requérant ne se fonde pas sur ses opinions et convictions
religieuses, mais sur son comportement et ses agissements. La mesure
ne s’analyse donc pas en une ingérence dans le droit garanti par
l’article 9 puisqu’elle n’est pas motivée par la façon dont le
requérant a manifesté sa religion.

Conclusion : non-violation (unanimité).

Références à la jurisprudence de la Cour:
8.6.1976, Engel et autres c. Pays-Bas ; 25.5.1993, Kokkinakis c.
Grèce ; 28.9.1995, Scollo c. Italie ; 21.2.1996, Hussain c.
Royaume-Uni ; 15.11.1996, Ahmet Sadik c. Grèce

(*Rédigé par le greffe il ne lie pas la Cour)